Il y a quelques jours, je traitais sur ce blog de la question des végétaux toxiques abandonnés par négligence ou fainéantise par des jardiniers du dimanche dans des lieux où s'alimentent des équidés. J'ai eu hier la désagréable de surprise de découvrir, en remaniant une clôture électrique, dans une partie du pré dans laquelle je vais rarement, un abandon de déchets de taille de jardin comprenant, dans un sac poubelle et en vrac sur le sol, des coupes de bambou et d'un arbuste non identifié. Le volume correspond au contenu d'une petite remorque. La chance a voulu que je trouve ces détritus avant les ânesses qui paissent sur place et que je puisse les éliminer.
Que faire? Poser des pièges à loup tous les cinq mètres le long de la route? Seule la pédagogie peut aider à réduire l'inconscience et l'absence de savoir-vivre de nos contemporains. N'hésitez donc pas, dans vos conversations sur le jardinage, qui est une passion pour beaucoup de Français, de glisser quelques mots sur les risques d'abandon de végétaux toxiques en pleine nature. On ne saura jamais mesurer l'impact de tels avertissements, mais cela peut faire mouche.